« Une récente étude de la Banque centrale américaine révèle que la part de marché dans les nouveaux prêts à l'immobilier des fameux subprimes est remontée à 20%, soit quasiment le même niveau qu'en 2006, juste avant le déclenchement de la crise. » (1)

Effectivement, c'est bien reparti, mais toujours vers le mur.

(1) http://www.lexpansion.com/patrimoine/immobilier/et-revoila-les-subprimes_205720.html

Posséder un chien serait au moins aussi écologiquement incorrect que conduire un SUV (1), c'est la conclusion à laquelle sont parvenus deux architectes spécialisés dans le développement durable.

Pour établir cette théorie, ils se sont basés sur « l'empreinte écologique » des animaux domestiques.

Cette mesure a été faite en tenant compte des ingrédients contenus dans les boîtes de nourriture pour animaux.

Un chien de taille moyenne aurait une empreinte écologique (annuelle) de 0,8 hectare, et il faudrait compter 1,1 hectare pour un berger allemand en pleine santé.

En comparaison, un SUV (2) roulant 10 000 kilomètres par an aurait une empreinte écologique, en tenant compte de sa consommation de carburant et de l'énergie pour le fabriquer, de 0,4 hectare (par an).

Avis aux écologistes possesseurs d'animaux domestiques : d'après les calculs effectués, le plus correct serait de posséder un poisson rouge dont l'empreinte estimée est de seulement 0,00034 hectare, soir 3,4 mètres carrés.


(1) http://www.newscientist.com/article/mg20427311.600-how-green-is-your-pet.html?page=1
(2) Le SUV pris en exemple est un Toyota doté d'un moteur de 4,6 L.

Les mails automatiquement envoyés depuis les sites de recrutement sont une source inépuisable de consternation.

Le dernier en date me propose une réunion d'information dans un hôtel bas de gamme, au cours de laquelle me seront proposées diverses offres de partenariat, et qui sera suivie d'entretiens individuels.

Les propositions sont si variées qu'elles se limitent à une seule : un achat de franchise (1).

Le secteur d'activité est aux antipodes de mon parcours et de mes compétences : la menuiserie aluminium.

Mais qu'est-ce qui a pu pousser ces guignols à m'inviter ? D'autant qu'après une rapide recherche, le montant nécessaire pour démarrer l'activité est de 90 000 euros (sans oublier les 4% sur le chiffre d'affaires à reverser).

C'est finalement leur mail qui manque de franchise : ils ne recherchent que des pigeons.


(1) Le texte du mail est : « différentes possibilités de partenariat qui peuvent vous être offertes dans ce cadre (franchise) »

Dans l'aéroport d'Amsterdam, je n'ai pas vu des marins qui chantent les rêves qui les hantent, mais des petits malins qui mentent.

Ils utilisent une technique éculée, autrefois utilisée (peut-être encore) par des vendeurs de toutes sortes, dans le but inavoué d'extorquer quelques euros.

Cette technique (1) consiste à faire dire 3 fois « oui » à son interlocuteur dans le but d'en obtenir le consentement futur (et lui vendre un aspirateur, une voiture, des actions, un abonnement à « J'achète n'importe quoi », etc.).

Les questions qui m'ont été posées sont :

- « Vous parlez français ? »
- « Vous êtes français ? »
- « Pouvez-vous me rendre un service ? »

Évidemment, c'est la dernière question qui a posé un problème, je ne vais quand même pas répondre « oui » à n'importe quoi, le demandeur d'emploi n'est pas si naïf; « ça dépend du service » m'a paru plus approprié.

Ça n'a pas empêché mon interlocuteur de continuer son discours qu'il croit original (2) et efficace, en m'expliquant sa situation désespérée : il lui manque 28 euros pour payer son billet d'avion et rentrer en France.

Les gages de confiance qu'il me propose sont d'une crédibilité en béton armé : une adresse email et un numéro de téléphone portable.

C'est d'autant plus ridicule qu'il y a une gare dans l'aéroport, et que si l'avion est trop cher, ce petit con n'a qu'à y aller en train, voire, à coups de pompes dans le train.

Il reste 2 inexplicables mystères : y a-t-il vraiment des gens qui tombent dans le panneau ? Et pourquoi 28 euros ?


(1) Pour une description détaillée de cette technique de vente, et des autres, voir le livre « petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens » de Joule et Beauvois.

(2) Un autre m'a déjà raconté ses malheurs en janvier, au même endroit, avec les mêmes questions, et pour le même montant.