Après trois visites au pôle-emploi, autant de photocopies et d'interlocuteurs différents, j'ai enfin récupéré les allocations qui m'étaient dues depuis plus de deux mois.

Il m'aura suffi de répéter inlassablement mon argumentaire, et de photocopier avec assiduité.

Finalement, ils m'ont versé plus que prévu, ce qui tombe bien : les soldes continuent.

Une société que j'avais rencontrée cet été me recontacte : rien de bien original.

Ils m'avaient pourtant laissé un souvenir assez clair : des locaux mal situés, des bureaux vétustes,étriqués, et mal aménagés, dans lesquels s'entassaient des  « consultants en recrutement » (stagiaires chargés de faire du racolage téléphonique), et une « responsable du recrutement » dont la seule image qui me revient celle d'un décolleté particulièrement inadéquat pour un entretien qui se prétend professionnel.

Voilà qu'après 6 mois de réflexion(s ?), mon CV serait devenu intéressant, c'est du moins ce que dit le message qu'elle m'a laissé.

Message qui oublie, en ce début d'année, de commencer par des meilleurs vœux : je n'en attendais pas plus de ces champions.

Quant au poste qui me conviendrait il s'agirait, je cite, d'une « éventuelle opportunité pour un poste intéressant ».

C'est tout.

Un peu léger non ?

Je rappellerai quand même, juste pour le plaisir de décliner cette offre improbable, dont il est possible que je me délecte des détails qui me seront donnés dans un autre article.

Ça n'arrive pas qu'aux autres : le demandeur d'emploi a été victime du piratage de sa carte bancaire.

Les « pirates », plus vraisemblablement des gros blaireaux qui ont mis la main sur un fichier de numéros, n'ont pas lésiné : plus de 800 euros d'achats divers en 3 jours.

Ma banque a immédiatement réagi en bloquant la carte, et m'a invité à déposer une plainte.

En fait de plainte, c'est au commissariat que je l'ai appris, il ne s'agit que d'une main courante : la banque étant obligée de me créditer les sommes indument prélevées, c'est elle qui est victime d'un préjudice et devra donc déposer une plainte.

Il n'empêche : que d'ennuis, de paperasses, et de temps perdu pour quelques crétins visiblement amateur, d'après leurs achats, de produits bas de gamme, de chaussures de mauvais goût, mais aussi de recharges pour leurs téléphones mobiles (eux aussi volés ou piratés?).

Inutile de préciser que j'ai toujours pris les plus grandes précautions lors de mes achats sur internet, et ce n'est pas forcément là qu'il faut chercher la source du problème.

Le policier que j'ai vu m'a dit qu'il lui arrive de recevoir des personnes victimes de piratage qui n'ont jamais fait d'achat sur internet, et dont la nouvelle carte, à peine reçue, était à nouveau frauduleusement utilisée.

Être prudent ne suffit donc pas : il faut scruter attentivement ses relevés de compte afin d'y déceler dès que possible des prélèvements douteux.

A bon entendeur, salut !

Bonne année !

Manigong bagong taon !

Happy new year !

新年快乐 !