L'efficacité de mon employeur est pour une fois surprenante : mon départ risque d’être précipité.

Une banale invitation à une réunion s’est transformé en une séance de chantage : on ne veut plus de toi, on va te faire une proposition, si tu n’acceptes pas, on t’enverra sur des missions à plusieurs centaines de kilomètres pour te rendre la vie impossible, et ensuite on te licenciera.

Les propos que j’évoque ont été tenus, bien entendu, dans des termes bien plus policés, mais ça ne change rien au fond.

Je dois donc m’attendre à des moments pénibles dont je ne manquerai pas de faire le compte rendu, si toutefois j’en ai l’énergie.

Finalement, j’avais bien affaire à des professionnels du licenciement.

1 comments:

Unknown a dit…

Moi j'appelle ça des ordures, la meilleure solution pour y échapper serait l'accident de travail léger sur les premières missions à distance, pas de blessure importante autant que possible mais qui vous permette un arrêt de travail d'une durée suffisante pour vous permettre de trouver une solution de retournement et de les envoyez bouler vous-même. Sinon optez pour la solution d'enregistrement de la ou les prochaines réunions fixées dans le même objectif que la précédente, à savoir l'abus de pouvoir et le chantage. Autre option, être accompagné et leur laisser entrevoir la rupture conventionnelle sans la provoquer de vous même, et donc avoir à loisir de la négocier fermement.
J'ai eu à faire en 2012 à une jeune responsable de séjour linguistique parisienne étudiante pour devenir DHR dans le même état d'esprit, son objectif était plus axé pour virer des salariés que d'accomplir réellement l'action d'accompagnement et du bon fonctionnement auquel est voué un DRH, de conserver un certain sens humain.