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Malgré ce que ce titre pourrait laisser supposer, je ne vais pas parler les précipitations anormales de ces derniers jours, mais de la flotte d’avions commerciaux.

D’après Airbus (1), la flotte mondiale devrait doubler d’ici 20 ans, ce qui est en totale contradiction avec un étude réalisée par le Shift Project et Supaéro (2), et semble totalement irréaliste.

J’invite les doux-rêveurs qui s’imaginent encore que nous allons faire une « transition écologique » ou « transition énergétique » qui nous permettra ce miracle sans rien changer à notre mode de vie à s’informer auprès de gens qui me semblent autrement plus pertinents.

Parmi ceux qui m’ont aidé à me forger une opinion, il y a Aurore Stéphant (3) , Jean-Baptiste Fressoz (4), ainsi que le rapport du Shift Project sur l’avenir de l’approvisionnement en pétrole (5).

Ceux qui auraient encore un peu d’espoir que « tout marche comme prévu » après avoir vu ces interventions pourront aller regarder la conférence du très officiel BRGM sur les ressources nécessaires à la « transition » (6).


Personnellement je m’en fous, je ne prends pas souvent l’avion, et n’ai aucune certitude quand à ma présence sur cette planète dans 20 ans, mais j’aimerai quand y être, juste pour voir qui avait raison.


(1) https://www.ladepeche.fr/2023/06/14/airbus-predit-un-doublement-de-la-flotte-mondiale-davions-dici-20-ans-11261967.php

(2) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/03/Pouvoir-voler-en-2050_Shift-Project_Synthese.pdf

(3) https://youtu.be/i8RMX8ODWQs

(4) https://youtu.be/mMQwdUxF_bQ

(5) https://youtu.be/FlJ14aOfS3s

(6) https://youtu.be/iMDmtxPLd1Q

Un essai vient d’avoir lieu : un A380 a volé pendant 3 heures avec de l’huile de friture (1). 

Serait-ce un espoir de sauver cette industrie à l’avenir incertain ?

Il suffit de regarder les chiffres:

La production mondiale d’oléagineux prévue était d’environ 500 millions de tonnes pour 2019 (2) .

La consommation mondiale de kérosène était d’environ 600 millions de tonnes en 2020.

La conclusion est simple : à moins de priver la planète de frites, de mayonnaise et de vinaigrette, il ne sera pas possible de faire voler plus que quelques prototypes avec de l’huile alimentaire, et c’est tant mieux (quoique l’odeur de carburant brûlé doit être un peu meilleure qu’avec du kérosène).

Plutôt que de faire des expériences dont le seul but est de faire le « buzz », les industriels seraient bien inspirés de lire cette étude du Shift Project (3) faite avec Supaéro dont je vous livre la conclusion:

« Nos travaux montrent à la fois par rapport à la croissance historique pré-covid et par rapport aux prévisions du secteur que respecter le budget carbone nécessite de conjuguer deux leviers : le progrès des technologies décarbonantes et l’ajustement du trafic aérien au rythme de leurs déploiements. »

En clair, sans baisse du trafic, pas de solution. 

Pour mémoire, le traffic aérien génère mondialement autant d’émissions que les camions ou les bateau, qui eux sont nécessaires à la notre approvisionnement en produits de base.


(1) https://www.geo.fr/environnement/airbus-un-a380-vole-pour-la-premiere-fois-avec-de-lhuile-de-cuisson-209028

(2) http://www.fopoleopro.com/marche-mondial-des-oleagineux-juin-2018/

(3) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/03/Pouvoir-voler-en-2050_Shift-Project_Synthese.pdf


C’est un sujet très à la mode en ce moment chez les politiques, dirigeants, journalistes et doux rêveurs : l’avion vert (ou zéro carbone, ça dépend des goûts).

D’après un de ces brillants esprits (1) il sera même possible d’ici 15 ans de faire voler des avions à l’hydrogène.

Un autre, tout aussi brillant, vous le promet même d’ici 2022, mais avec un « peut-être », ce qui permet de dire n’importe quoi en pensant garder sa crédibilité (2).

Il y a juste un problème : l’expression « avion vert » ne correspond à aucune définition, aucun cahier des charges, c’est juste un slogan.

C’est pratique un slogan : facile à retenir, mais suffisamment flou pour pouvoir lui faire dire ce qu’on veut et le réinterpréter quand il sera devenu ridicule.

Si un avion vert est un avion écologique, c’est qu’il ne vole pas, ne bouge même pas.

Pour d’autres, l’avenir est l’avion à hydrogène.

Bien sûr ! Comment ne pas y avoir pensé avant, l’hydrogène est l’élément simple le plus abondant de l’univers, à un détail près : sur terre il n’existe qu’à l’état de trace, et à ce jour aucune méthode avec un rendement acceptable n’existe pour le récupérer (sans parler du stockage).

Bien sûr, tous ces guignols vont vanter l’avion « zéro émission », ce qui serait vrai, mais uniquement pendant le vol. L’énergie dépensée pour récolter et stocker l’hydrogène, avec les rendements d’aujourd’hui, sera supérieure à celle qu’aurait utilisé un avion classique.

Au fait, un moteur à hydrogène, ça existe déjà, on l’appelle Vulcain sur Ariane 5, par contre, tous les billets sont des allers simples.

Il me faut aussi évoquer une évidence : l’aviation, et surtout le transport de passagers en masse ne sert à rien. Transporter des milliers de personnes à l’autre bout du monde pour dépenser leur argent chez des plus pauvres qu’eux, quelle utilité ?

D’autant qu’il n’y a que les « riches » qui prennent en avion (4).

Sur les derniers mois, presqu’aucun avion n’a volé, et qu’est-ce qui a changé ? Rien, il faut pourtant sauver d’urgence ce secteur, au détriment d’autres beaucoup plus utiles, comme la santé ou l’agriculture.

Le lecteur pourra aussi jeter un oeil à cet article brillant de compétence (3), qui parle d’avion électrique dont les réservoirs d’hydrogène (« hautement robustes ») seraient comme ceux de la Toyota « Mia ». Visiblement le journaliste a confondu une danse marseillaise avec la Toyota Mirai.

Quand je vois le niveau de réflexion et de compétence de ceux qui nous promettent un « avion vert », je me dis qu’il n’est pas près de voler.

Et aussi que les années à venir nous rapprocheront plus du soleil vert que de l’avion vert.


(1) https://www.marianne.net/politique/extension-de-roissy-charles-de-gaulle-pollution-de-total-sur-ces-dossiers-borne-ne-se

(2) https://www.fredzone.org/les-avions-a-hydrogene-vont-peut-etre-envahir-nos-ciels-dici-2022-441

(3) https://www.bfmtv.com/economie/une-start-up-americaine-parie-sur-un-avion-propulse-a-l-hydrogene-1758339.html

(4) les 2 déciles des revenus les plus élevés représentent l’essentiel des voyageurs

Au cours de l’été 2019, 600 milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland (1).

Un tonne de glace donnant un mètre cube d’eau, c’est donc 600 milliards de m3  d’eau qui ont fondu.

Un milliard de m3, c’est un cube d’1 kilomètre de côté, vous voyez la taille du glaçon ?

Pour en avoir 600, c’est un bloc de 20 km sur 30 km sur 1 km d’épaisseur.

En réduisant la hauteur du glaçon, c’est comme si une couche de glace d’1,10 m avait fondu sur toute la surface de la France.

Et vu comme ça, ça fait beaucoup, et c’est arrivé en seulement 2 mois.

Heureusement, d’après Donald, ce n’est pas un problème.

(1) https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1029/2020GL087291

Une étude rapportée par le Telegraph (1) montre que les personnes intelligentes sont plus facilement distraites au travail.

L’article ajoute que les travailleurs qui ont le plus de mal à se concentrer seraient  « intellectuellement supérieurs » à leurs collègues.

D’après cette publication, ce serait le grand nombre d’idées qui jaillissent dans leur cerveau qui dérange la concentration de ces génies.

Ne nous emballons pas : d’abord parce que le Telegraph est plus connu comme tabloïd que pour sa rigueur scientifique.

Mais surtout parce que je vois au moins deux autres raisons d’avoir du mal à se concentrer.

L’une est  l’absence totale d’intérêt du travail qui vous est confié, croyez-moi, ça joue vraiment beaucoup, je m’en rends compte tous les jours : merci la sous-traitance en cascade des ESN. Et pas besoin d’un cerveau de compétition.

L’autre, bien plus évidente, est le contraire de la raison invoquée : les gros abrutis aussi ont plus de mal à se concentrer que leurs collègues qui sont eux normalement équipés avec la lumière à tous les étages.

(1)    http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/12107840/IQ-Intelligent-people-are-more-easily-distracted-at-work.html

La Fontaine présentait les fourmis comme des modèles de sérieux et des bourreaux de travail, la culture populaire a perpétué cette image.

Pourtant, une étude sur une espèce de fourmis d’Amérique du nord, réalisée pendant 2 semaines, montre qu’il n’en est rien, et que beaucoup d’entre elles ont pour spécialité de ne rien faire.

Cette étude a montré que seulement 3% des fourmis de cette espèce travaillent tout le temps.

25% ne travaillent jamais, et 72% travaillent moins de la moitié du temps.

A croire que le chômage de masse est aussi une invention de la nature.

http://news.sciencemag.org/plants-animals/2015/10/most-worker-ants-are-slackers

Une nouvelle annoncée l’année dernière est curieusement passée inaperçue, alors qu’elle serait de nature à changer le monde et régler tous nos problèmes de production d’énergie : rien que ça.

Il s’agit de l’annonce par Lockheed Martin de la mise sur le marché d’ici 10 ans d’un réacteur à fusion nucléaire (1).

Ce réacteur aurait une capacité de 100 mégawatts et serait suffisamment compact pour être emporté sur un camion.


Sa capacité permettrait de faire voler un avion de la taille d’un C5 Galaxy pendant un an, avec « quelques bouteilles d’hydrogène » (sans plus de détail).

Dans le même temps, le projet ITER (2) vise lui aussi à utiliser la fusion nucléaire. Il y a cependant une différence de taille : ITER n’est qu’un prototype, et nécessite  90 hectares pour la totalité de son installation.


L’exploitation ITER doit commencer  en 2020 pour une durée de 21 ans, mais il ne s’agit que d’un réacteur expérimental visant à valider sa technologie.

Conclusion : soit Lockeed Martin a fait une avancée majeure qui pourrait nous changer la vie, soit c’est juste annonce, mais pourquoi ? 


(1) http://lockheedmartin.com/us/products/compact-fusion.html
(2) https://www.iter.org/

Ce moi-ci, à la une du magazine "science et vie" : "On peut vivre sans cerveau !".

Rien de neuf sous le soleil.

Un article intitulé « Feeling grumpy 'is good for you' » (être grincheux est bon pour vous) sur le site BBC news (1) rend compte d'une étude sur la mauvaise humeur réalisée par un psychologue australien, le professeur Forgas.

Les conclusions sont sans appel : la mauvaise humeur rend plus attentif et renforce l'attention portée au monde extérieur.

Le cerveau serait aussi plus performant pour les tâches intellectuellement exigeantes (doit-on en conclure que la mauvaise humeur est inutile au travail ?).

Elle permettrait aussi un mode de communication plus efficace, ce qui n'a rien d'étonnant.

J'ai maintenant une raison parfaitement scientifique de ne pas être de bonne humeur, ceux qui me connaissent savent que je n'en avais pas besoin.

(1) http://news.bbc.co.uk/2/hi/8339647.stm

Pendant que tous les médias parlent de rumeurs dont personne n'avait entendu parler, et qui surtout n'intéressent personne, la NASA travaille.

Un astéroïde de 22m va frôler la terre ce soir à 23h06 UTC : dans l'espace, frôler, ça fait quand même 359000 kilomètres, soit à peu-près la distance terre-lune. (1)

En janvier, un autre est passé à seulement 130000 kilomètres.

(1) http://www.nasa.gov/topics/solarsystem/features/neo20100406.html

Le 14 mars est la journée du nombre PI, choisie parce que les anglo-saxons écrivent cette date 3/14, c'est aussi l'anniversaire d'Einstein.

PI est un nombre irrationnel (1), ce qui signifie qu'on ne peut le représenter par une fraction. (Il existe une valeur approchée obtenue par 355/113 , qui donne les 6 premières décimales).

C'est sans compter les charlatans, puisqu'en 1897, le docteur Edwin J.Goodwin a cru faire une incroyable découverte : PI = 3,2.

Il était si sur de lui qu'il a tenté de breveter PI (2).

L'incompétence scientifique étant déjà très répandue au 19ème siècle, un représentant du comté de Posey à l'assemblée générale de l'état de l'Indiana défendit ce projet de loi.
Il a été approuvé à l'unanimité, la compétence étant contagieuse.

Heureusement, un professeur de géométrie qui avait eu vent de l'affaire, Clarence Waldo, prit le temps de faire un cours aux sénateurs avant qu'ils n'examinent ce curieux projet de loi, qui fut, évidemment et heureusement, rejeté.

Mais que ce serait-il passé s'il n'y avait eu qu'une assemblée ? Des roues ovales ?

(1) C'est aussi un nombre « transcendant », comme « e », mais on n'est pas là pour un cours de math
(2) Article du N°103 de la revue « tangente »(magazine sur les mathématiques)

IBM vient d'annoncer une importante découverte (1) : la possibilité de faire du plastique biodégradable à partir de plantes, pour remplacer les plastiques fabriqués à partir du pétrole.

L'article précise : « Nous commençons seulement à découvrir ce que nous pouvons faire avec ».

J'ai une idée à leur soumettre : fabriquer des plantes en plastiques à partir de vraies plantes.

La boucle sera bouclée.

(1) http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gOvDPEZ6ecyM4st7wEjMPqt4cZvA

Posséder un chien serait au moins aussi écologiquement incorrect que conduire un SUV (1), c'est la conclusion à laquelle sont parvenus deux architectes spécialisés dans le développement durable.

Pour établir cette théorie, ils se sont basés sur « l'empreinte écologique » des animaux domestiques.

Cette mesure a été faite en tenant compte des ingrédients contenus dans les boîtes de nourriture pour animaux.

Un chien de taille moyenne aurait une empreinte écologique (annuelle) de 0,8 hectare, et il faudrait compter 1,1 hectare pour un berger allemand en pleine santé.

En comparaison, un SUV (2) roulant 10 000 kilomètres par an aurait une empreinte écologique, en tenant compte de sa consommation de carburant et de l'énergie pour le fabriquer, de 0,4 hectare (par an).

Avis aux écologistes possesseurs d'animaux domestiques : d'après les calculs effectués, le plus correct serait de posséder un poisson rouge dont l'empreinte estimée est de seulement 0,00034 hectare, soir 3,4 mètres carrés.


(1) http://www.newscientist.com/article/mg20427311.600-how-green-is-your-pet.html?page=1
(2) Le SUV pris en exemple est un Toyota doté d'un moteur de 4,6 L.

Dès le 1er septembre 2009, les ampoules à incandescence de 100W et plus disparaîtront des rayonnages.

Pour les remplacer, l'alternative la plus souvent citée est l'ampoule « fluocompacte » qui n'aurait que des avantages, ou presque.

Pourtant, ces ampoules, après usage, sont considérées comme des déchets toxiques, puisqu'elles contiennent en moyenne 5mg de vapeurs de mercure : il est donc interdit de les jeter avec les autres déchets.

Les maladroits qui briseraient une de ces ampoules sont invités à procéder ainsi :

- Aérer immédiatement la pièce où a été brisée une telle ampoule, et la quitter un quart d'heure pour laisser le temps aux vapeurs de mercure de se déposer sur le sol
- Nettoyer à l'eau ou balayer

Pour les maladroits qui n'aiment pas faire le ménage, il reste 2 mois pour constituer un stock d'ampoules à incandescence.


(1) « Pour la science », juillet 2009

Pour notre santé, il est déjà recommandé de ne pas fumer, de modérer sa consommation d'alcool, de ne pas manger trop gras, ni trop sucré, ni trop salé, d'ingurgiter 5 fruits et légumes par jour, et certainement bientôt de ne pas respirer pour éviter les effets de la pollution.

D'ici peu, il sera probablement recommandé d'éviter l'eau chaude : le British Medical journal (1) rapporte qu'une équipe internationale de chercheurs a étudié les effets répétés des brûlures de l'œsophage.

Ils ont étudié une population du nord de l'Iran qui a un des plus hauts taux de cancer de l'œsophage dans le monde.

Et en cherchant, ils ont trouvé : les personnes qui boivent leur thé dans les 2 minutes qui suivent sa préparation ont 5 fois plus de risques de cancer que ceux qui attendent 4 minutes. L'étude n'est pas allé jusqu'à vérifier les effets du thé glacé.

D'après le Dr Whiteman, ce résultat pourrait ouvrir une nouvelle piste de recherche sur les causes du cancer.

Peut-être bientôt nous conseillera-t-on de prendre des douches froides pour éviter le cancer de la peau.

Ayons une pensée reconnaissante envers ceux, qui, dans leur grande bonté, n'ont pas inventé l'eau chaude, et remercier ceux qui ont inventé l'eau tiède; mais l'un va-t-il sans l'autre ?


(1) http://www.canberratimes.com.au/news/local/news/general/tea-drinkers-urged-to-cool-it-to-reduce-risk-of-cancer/1472155.aspx

La NASA va prochainement lancer la sonde Kepler (1), du nom de l'astronome allemand du 17ème siècle, afin de rechercher des exoplanètes.

La particularité de cette sonde est de rechercher des planètes similaires à la terre, par leur taille, et situées dans la « zone habitable » de leur étoile, c'est à dire : « ni trop près, ni trop loin », avec une période de révolution d'environ un an.

Cette zone est supposée permettre l'existence d'eau liquide en surface, et être « propice à la vie », comme si la vie ne pouvait exister que sous cette forme aussi approximative qu'aquatique que nous lui connaissons.

La sonde embarque un capteur à faire pâlir les photographes les plus exigeants, de 95 méga-pixels, avec lequel elle observera pendant plus de 3 ans 100 000 étoiles similaires au soleil.

Il n'est bien entendu pas question de « voir » ces planètes, mais de les détecter par la différence de luminosité de leur étoile lorsqu'elles passent devant (ou derrière, ça dépend où on se place). La sonde peut détecter des changements de luminosité de 0,002%.

Peut-être verrons-vous bientôt des extraterrestres médusés par notre faculté à envoyer une sonde à 591 millions de dollars en ces temps de famine (2); à moins qu'ils ne soient eux aussi en proie aux mêmes désagréments.

(1) http://science.nasa.gov/headlines/y2009/20feb_kepler.htm
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/500-millions-de-dollars-pour-nourrir-le-monde_471991.html et http://go.worldbank.org/XDTCKZJO40

Un journal australien (1) nous informe que le virus de la grippe qui sévit dans l'hémisphère nord est devenu résistant au « Tamiflu ».

Ce traitement avait pourtant été présenté comme la panacée face à une éventuelle pandémie de grippe aviaire.

Au point que le gouvernement français en avait acheté 13,8 millions de traitements en 2005, et prévoyait d'en acheter 10 millions supplémentaires en 2006 (2).

Le journal indique que le « Relenza » pourrait dorénavant être plus approprié contre la grippe.

Le plan du gouvernement français prévoyait, en 2006, d'en acheter 10 millions de doses, pour compléter les 200 000 déjà en stock.

Quant au gouvernement australien, il a décidé de garder son stock de Tamiflu, acheté 250 millions de dollars, parce qu'il n'y a « pas de preuve que le H5N1 lui est résistant »

On peut supposer qu'à l'arrivée de la grande méchante épidémie, le virus aura suffisamment évolué pour ne plus être sensible à rien.

(1) http://www.smh.com.au/news/national/flu-strains-prove-too-tough-for-prized-drug/2009/01/22/1232471495742.html
(2) La page ne semble plus accessible autrement que depuis le « cache » de google :
http://209.85.129.132/search?q=cache:TsjcMJVVtu4J:www.grippe-aviaire.gouv.fr/rubrique.php3%3Fid_rubrique%3D21+achat+tamiflu+inurl:gouv.fr&hl=fr&ct=clnk&cd=5&gl=fr