C’est arrivé pas plus tard que l’autre jour au cours d’une réunion qui sans ça aurait été anodine.

Il y avait notre responsable d’équipe et mes collègues.

Lorsqu’il a été question d’un projet lié au nôtre qui n’avance pas, le responsable d’équipe a insisté sur le fait que l’un des intervenants du dit projet ne semble pas très impliqué, et semble s’ennuyer durant les réunions que nous avons avec lui.

J’ai défendu l’intéressé en disant que ce n’est peut-être qu’une impression, bien mal m’en a pris.

Le responsable a cru bon préciser :  «  non mais là, c’est grave ! Toi par exemple, t’es déjà pas très vif, et bien lui c’est encore pire ».

Pas très vif, soit en clair un peu trop mou et un peu trop con. Je n’ai pas de regrets à avoir : c’est effectivement le niveau actuel de ma prestation.

Mais il faut tenir compte de son indexation à mon salaire quasi-immuable depuis 10 ans, comme en plus maintenant l’inflation s’en mêle, je peux difficilement faire des prouesses à ce tarif.

Et puis je m'en fous, la mission est bientôt finie.

Un essai vient d’avoir lieu : un A380 a volé pendant 3 heures avec de l’huile de friture (1). 

Serait-ce un espoir de sauver cette industrie à l’avenir incertain ?

Il suffit de regarder les chiffres:

La production mondiale d’oléagineux prévue était d’environ 500 millions de tonnes pour 2019 (2) .

La consommation mondiale de kérosène était d’environ 600 millions de tonnes en 2020.

La conclusion est simple : à moins de priver la planète de frites, de mayonnaise et de vinaigrette, il ne sera pas possible de faire voler plus que quelques prototypes avec de l’huile alimentaire, et c’est tant mieux (quoique l’odeur de carburant brûlé doit être un peu meilleure qu’avec du kérosène).

Plutôt que de faire des expériences dont le seul but est de faire le « buzz », les industriels seraient bien inspirés de lire cette étude du Shift Project (3) faite avec Supaéro dont je vous livre la conclusion:

« Nos travaux montrent à la fois par rapport à la croissance historique pré-covid et par rapport aux prévisions du secteur que respecter le budget carbone nécessite de conjuguer deux leviers : le progrès des technologies décarbonantes et l’ajustement du trafic aérien au rythme de leurs déploiements. »

En clair, sans baisse du trafic, pas de solution. 

Pour mémoire, le traffic aérien génère mondialement autant d’émissions que les camions ou les bateau, qui eux sont nécessaires à la notre approvisionnement en produits de base.


(1) https://www.geo.fr/environnement/airbus-un-a380-vole-pour-la-premiere-fois-avec-de-lhuile-de-cuisson-209028

(2) http://www.fopoleopro.com/marche-mondial-des-oleagineux-juin-2018/

(3) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/03/Pouvoir-voler-en-2050_Shift-Project_Synthese.pdf

ILIAD l'eau dans le gaz ! Tous SEB bruits de récession, SAFRAN le roussi ! Le bout de l'EUROTUNNEL est-il après le CARREFOUR ? NIKKEI le CAC40 ?

Il faudrait lire dans le ZODIAC ou être un MANITOU.

ALTEN un peu, ESSILOR montait encore ? AXA fait peur une TELEPERFORMANCE ! Un seuil MEETIC !

Ce serait LEGRAND CASINO, les guichets pris DASSAULT, un succès TOTAL, des bénéfices HI-MEDIA. Payés RUBIS sur l'ongle, les traders BOIRON du BOURBON.
SANOFI une belle jambe !

En attendant, IMERYS l'épiderme et me font SUEZ, pas un ALSTOM de bonne foi. ESSO autres de payer ? DEXIA une crise, ICADE tout pour eux, de quoi on EULER

D'ACCOR, HAVAS s'écrouler encore, ça AREVA chaque fois, FAURECIA attendre.

Mais il faut VALEO boulot, attaché à THALES, ERAMET pour s'en sortir.

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