Une étude (1) vient cependant de démontrer qu'il y a des limites à cette affirmation : le travail en question doit être de qualité.
Un travail de mauvaise qualité est défini par « des fortes exigences, peu de contrôle sur la prise de décision, une mauvaise sécurité de l’emploi et un déséquilibre entre l’effort et la récompense », qui peut même « s’avérer plus néfaste que le chômage ».
Ces quelques points décrivent très précisément la prestation de service en général, et dans l'informatique en particulier :
- il n'y a aucune prise de décision : c'est le client qui les prend
- l'emploi est précaire : les missions sont souvent de courte durée
- la récompense de l'effort n'est qu'exceptionnellement au rendez-vous : la seule possibilité de réelle augmentation de salaire étant le changement de société.
Ce qui m'étonne le plus, c'est de ne pas être surpris par cette étude.
(1) http://www.slate.fr/lien/35623/sante-chomage-travail