Les drones sont présentés comme des bijoux de technologie et des auxiliaires précieux des forces armées.

Les USA les utilisent notamment en Irak et en Afghanistan.

Le Wall Street Journal (1), entre autres sources, révèle que ces drones ont été piratés.

En Irak, des insurgés ont utilisé un logiciel en vente libre, d'un coût de 26 dollars US, pour parvenir à leurs fins.

Ce stratagème leur permettait d'intercepter les vidéos que transmettaient les drones, victimes d'un manque de sécurisation de leurs transmissions, et donc potentiellement de surveiller les opérations militaires américaines.

Une source officielle indique qu'il n'y pas de preuve que des insurgés aient pu prendre le contrôle des drones.

Cette faille de sécurité est depuis très officiellement comblée.

Le France aussi utilise des drones, et vu leur coût d'utilisation (2), plus de 12000 euros l'heure de vol, on peut supposer que leur sécurité est infaillible.


(1) http://online.wsj.com/article/SB126102247889095011.html
(2) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-12-02/rupture-capacitaire-une-heure-de-vol-du-drone-sidm-harfang-12-600-00-euros/1648/0/400804

Je suis très surpris par le débat autour de la disparition de l'histoire en terminale : tout le monde s'accorde sur le fait que les programmes sont trop chargés, mais personne ne veut supprimer la moindre heure de cours.

Lorsque j'ai passé le bac à la fin des années 80, nous avions plutôt pris comme une bonne nouvelle que, cette année-là, l'histoire ne serait pas au programme.

Il est vrai que le bac E (1) était déjà plutôt chargé : le programme scientifique d'un bac C (2), l'enseignement général, plus du dessin industriel, de la technologie, de l'automatisme, et quelques heures d'atelier par semaine.

C'est d'ailleurs peut-être le fait de revêtir 4 heures par semaine un bleu de travail derrière un tour ou une fraiseuse qui faisait que personne ne s'offusquait alors de ce que nous n'apprenions pas l'histoire.

Ce bac a aujourd'hui disparu, dissout dans des « bacs technologiques ».

Mais plutôt que de s'inquiéter de l'absence d'histoire au bac, peut-être faudrait-il remettre les choses dans l'ordre, et s'inquiéter des 15% d'élèves qui arrivent en 6ème sans maîtriser la lecture (3).

Ce problème réglé, ça leur ferait une bonne base pour apprendre l'histoire.


(1) Qui n'a rien, mais vraiment rien à voir, avec l'actuel bac « ES »
(2) Aujourd'hui bac « S »
(3) 15%, c'était en 1997, bien entendu, depuis, les choses n'ont pu que s'améliorer...

Pour continuer sur la lancée de l'article précédent, vous aurez remarqué que l'habitude est d'abuser du terme « ingénieur » dans l'informatique, ça fait plus flatteur sur l'annonce, mais n'a en général aucun effet sur la fiche de paye (1).

Un analyste programmeur bac+2 se verra qualifié d'« ingénieur études et développements ».

Il existe des formations « ingénieur système microsoft » d'une durée de 30 jours.

Ceci a valu à Microsoft une procédure au Québec leur demandant de ne pas utiliser cette dénomination (2).

En France, on continue d'utiliser à tort et à travers cette appellation, puisque seul le titre d' « ingénieur diplômé » est protégé.



(1) Sauf pour ceux qui ont un diplôme d'une école bien cotée, ça va de soi.

(2) http://www.microsoft.com/canada/fr/learning/QuebecMCSE/default.mspx
http://www.pcinpact.com/actu/news/Litige_sur_le_titre_dIngenieur_Certifie_Microsoft_.htm