Il fallait oser, le pôle emploi l'a fait : il me réclame un remboursement.

J'avais pourtant dès mars 2009 prévenu cet efficace organisme d'une erreur dans ses versements, ce à quoi on m'avait répondu (pas par écrit, ça va de soi...) « pas de problème, c'est le nouveau mode de calcul ».

Mais voilà qu'en novembre (admirons, au passage, le temps de réaction), il se rend compte de sa bévue et me prévient que mes versements seront revus à la baisse.

En bon gestionnaire, et certainement à la vue des déficits colossaux qu'il continue d'accumuler, le pôle emploi me réclame maintenant un remboursement.

Son avidité s'accommodera de tous les moyens de paiement existants : chèque, mandat, virement, espèces.

Si je n'ai pas remboursé d'ici le 14 mars, j'aurais droit à une mise en demeure. Et pourquoi pas une garde à vue, pour l'exemple ?

A l'école primaire on disait : « donner : c'est donner, ... »