Quand j’ai lu pour la première fois « Chat GPT », j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de la transcription d’un texto prévenant un animal de compagnie de l’arrivée de flatulences.

Fort heureusement, les nombreuses chroniques écrites, radio et télé à ce sujet m’ont rapidement permis d’en comprendre le sens avec la bonne prononciation : « Tchatte  Dji Pi Ti".

Une intelligence artificielle générale utilisant un « agent conversationnel ».

Aussitôt l’emballement s’est généralisé, prédisant le nombre et le type des emplois qui vont disparaître avec l’utilisation de cet outil, avec des prédictions plus fantaisistes les unes que les autres

Quelques tests que j’ai consulté m’incitent à penser que c’est surtout un type d’emploi bien particulier qui peut se voir menacé : les politiques, managers et autres dirigeants.

En effet, parmi les travers de Chat GPT, se trouvent des traits caractéristiques de ces catégories:

- La capacité à s’arranger avec la réalité et inventer si nécessaire (1)
- La faculté de tricher (2)
- Eviter toute responsabilité

Nous verrons donc, mais l’emballement s’est déjà tassé, d’autant que les IA s’entrainent de plus en plus avec des contenus qu’elles ont générés, les rendant de moins en moins pertinentes.

Gardons à l’esprit que toutes les I.A. génératives ne font que régurgiter les données qu’elles ont ingérées et ne sont donc que d’énormes systèmes digestifs. 

Chacun sait ce qu’il peut en sortir.