Il est gentil cet Alexandre, il travaille pour une cabinet de recrutement et m'écrit presque tous les jours, avec à chaque fois une offre hypothétique d'emploi, et des compétences toujours plus improbables.

La dernière en date nécessite de connaître DL1.

DL1 est un langage d'accès aux bases de données IMS, aujourd'hui propriété d'IBM, mais qui date de la préhistoire informatique.

Cette base de données a en effet été créée pour les besoins du projet Apollo, durant les années 60.

Il va sans dire que les personnes ayant acquis des compétences sur ces techniques sont pour beaucoup retraitées, et que cette recherche n'a que peu de chances d'intéresser les générations aujourd'hui présentes sur le marché du travail.

Heureusement, le taux de chômage dans l'informatique étant en France de plus de 7% (*), il est tout à fait probable qu'il trouve un candidat à vil prix, même si ni la durée de la mission, ni le salaire, ne sont précisés (ce qui signifie que le poste est sous payé en région parisienne).

Je vais quand même attendre une proposition plus réaliste pour me décider, par exemple dans le domaine de la programmation en hiéroglyphes sur tablette d'argile.


(*) En fait, ça dépend des sources; lire ici par exemple : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39710585,00.htm

Après les déboires économiques de l'année passée, et pour ne pas penser à ceux à venir, il est nécessaire de relativiser : tout ça n'est peut-être pas si important qu'on le croit.

 

Bonne année !

Manigong bagong taon !

Happy new year !

新年快乐 !

Les drones sont présentés comme des bijoux de technologie et des auxiliaires précieux des forces armées.

Les USA les utilisent notamment en Irak et en Afghanistan.

Le Wall Street Journal (1), entre autres sources, révèle que ces drones ont été piratés.

En Irak, des insurgés ont utilisé un logiciel en vente libre, d'un coût de 26 dollars US, pour parvenir à leurs fins.

Ce stratagème leur permettait d'intercepter les vidéos que transmettaient les drones, victimes d'un manque de sécurisation de leurs transmissions, et donc potentiellement de surveiller les opérations militaires américaines.

Une source officielle indique qu'il n'y pas de preuve que des insurgés aient pu prendre le contrôle des drones.

Cette faille de sécurité est depuis très officiellement comblée.

Le France aussi utilise des drones, et vu leur coût d'utilisation (2), plus de 12000 euros l'heure de vol, on peut supposer que leur sécurité est infaillible.


(1) http://online.wsj.com/article/SB126102247889095011.html
(2) http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-12-02/rupture-capacitaire-une-heure-de-vol-du-drone-sidm-harfang-12-600-00-euros/1648/0/400804