J'ai lu dans la presse que des collectivités locales ont souscrit des emprunts qualifiés de « toxiques » : « Ce sont près de 20 % des 130 milliards d'encours de crédit des collectivités locales qui sont des produits structurés et 10 % de crédits particulièrement explosifs ».

Bien entendu, en ces temps de crise, il est d'usage de fustiger les banques et leur comportement : haro sur la baudet.

Voilà donc des élus en guerre contre ces bien vilaines pratiques imposées par des grandes méchantes banques.

Un détail d'importance qu'ils semblent oublier : ces emprunts ont été signés par ceux qui aujourd'hui les attaquent.

Donc : soit ils ont signé sans comprendre, ce qui est inquiétant, soit ils ont signé en toute connaissance de cause, ce qui est tout aussi inquiétant.
Mais dans les deux cas, la responsabilité leur incombe.

A moins que que des banques n'aient usé de moyens illégaux pour obtenir ces signatures, ceux qui se plaignent aujourd'hui devraient au moins reconnaître leur responsabilité et en tirer les conséquences.


Etonnant non ?

« Une récente étude de la Banque centrale américaine révèle que la part de marché dans les nouveaux prêts à l'immobilier des fameux subprimes est remontée à 20%, soit quasiment le même niveau qu'en 2006, juste avant le déclenchement de la crise. » (1)

Effectivement, c'est bien reparti, mais toujours vers le mur.

(1) http://www.lexpansion.com/patrimoine/immobilier/et-revoila-les-subprimes_205720.html

Posséder un chien serait au moins aussi écologiquement incorrect que conduire un SUV (1), c'est la conclusion à laquelle sont parvenus deux architectes spécialisés dans le développement durable.

Pour établir cette théorie, ils se sont basés sur « l'empreinte écologique » des animaux domestiques.

Cette mesure a été faite en tenant compte des ingrédients contenus dans les boîtes de nourriture pour animaux.

Un chien de taille moyenne aurait une empreinte écologique (annuelle) de 0,8 hectare, et il faudrait compter 1,1 hectare pour un berger allemand en pleine santé.

En comparaison, un SUV (2) roulant 10 000 kilomètres par an aurait une empreinte écologique, en tenant compte de sa consommation de carburant et de l'énergie pour le fabriquer, de 0,4 hectare (par an).

Avis aux écologistes possesseurs d'animaux domestiques : d'après les calculs effectués, le plus correct serait de posséder un poisson rouge dont l'empreinte estimée est de seulement 0,00034 hectare, soir 3,4 mètres carrés.


(1) http://www.newscientist.com/article/mg20427311.600-how-green-is-your-pet.html?page=1
(2) Le SUV pris en exemple est un Toyota doté d'un moteur de 4,6 L.