Un sondage récent nous apprend que : « 6 français sur 10 redoutent une stagnation de leur salaire ».

Si l'échantillon sur lequel porte ce sondage est représentatif de la population active, il y a, sur 10 actifs, et en arrondissant, 2 fonctionnaires et 1 profession libérale.

Les professions libérales n'ont pas de salaire, et les fonctionnaires ne sont pas directement concernés par les baisses d'activité des entreprises.

Il faut donc lire « 6 français sur 7 redoutent une stagnation de leur salaire », soit 85%.

Le 7ème, il est déjà au chômage, et n'a plus de raison de s'inquiéter de la stagnation.

Une source ministérielle nous informait ce matin que malgré la grève dans les raffineries, il n'y a pas de risque de pénurie de carburant.

Dormez tranquille : cette même source nous expliquait en aout 2008 (1) que le gros de la crise était derrière nous.

(1) 3 semaines avant la faillite de Lehman Brothers

Il fallait oser, le pôle emploi l'a fait : il me réclame un remboursement.

J'avais pourtant dès mars 2009 prévenu cet efficace organisme d'une erreur dans ses versements, ce à quoi on m'avait répondu (pas par écrit, ça va de soi...) « pas de problème, c'est le nouveau mode de calcul ».

Mais voilà qu'en novembre (admirons, au passage, le temps de réaction), il se rend compte de sa bévue et me prévient que mes versements seront revus à la baisse.

En bon gestionnaire, et certainement à la vue des déficits colossaux qu'il continue d'accumuler, le pôle emploi me réclame maintenant un remboursement.

Son avidité s'accommodera de tous les moyens de paiement existants : chèque, mandat, virement, espèces.

Si je n'ai pas remboursé d'ici le 14 mars, j'aurais droit à une mise en demeure. Et pourquoi pas une garde à vue, pour l'exemple ?

A l'école primaire on disait : « donner : c'est donner, ... »

Le flot des mails d'Alexandre se tarit, mais voilà qu'un nouveau prétendant au titre de « champion de la proposition bidon » m'écrit.

Lui aussi a un prénom d'empereur : Aurélien (1).

Il est presque aussi doué que son éminent collègue : le poste qu'il me propose depuis Marseille est situé, en toute logique, à Clermont-Ferrand.

Fidèle au credo de sa société, je ne possède aucune des compétences demandées.

Il me dit qu'une présélection se fera à la lecture du CV : mais il l'a déjà mon CV (2), s'il l'avait lu, il aurait évité de passer pour un imbécile.


(1) S'ils continuent dans la série des noms d'empereurs comme pseudonymes, je devrais prochainement recevoir des mails de Néron, Charlemagne, Caligula, et pourquoi pas, Napoléon.
(2) Comme près de 300 autres sociétés...