Un constructeur automobile diffuse des spots publicitaires précisant que tous ses modèles sont « ultra légers ».

Après avoir consulté la documentation de ce fabricant, j'ai découvert que l'ultra-légèreté se situe entre 1,3 et plus de 2 tonnes.

Fort de cette information capitale, j'ai immédiatement lesté ma voiture, qui n'a pas été fabriquée par ce constructeur, de quelques centaines de kilos.

En effet, son poids étant inférieur de 300 kilos au plus léger des modèles « ultra-légers », j'ai eu peur qu'elle ne s'envole à la première brise.

Peut-être est-ce du au récent séisme qui a modifié l'axe de la terre (1), mais il semble bien que le pôle emploi ait perdu le nord.

Il y a quelques jours, il me réclamait, à grand renfort de courriers recommandés, le remboursement d'un trop-perçu.

Ce que j'ai fait.

Début mars, j'ai déclaré mes heures travaillées en février, et, 2 jours plus tard, le pôle-emploi m'a fait part d'un virement vers mon compte.

C'est à n'y rien comprendre.

Il y a bien longtemps, quand on pouvait joindre un interlocuteur, j'avais averti cet organisme qu'il me versait à tort des indemnités.

Aujourd'hui, j'ai bien essayé d'appeler, mais je n'ai parlé qu'à des automates.

J'attends donc prochainement un courrier recommandé.

(1) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4f8fe4fa-26a3-11df-81a5-5a38d3ff7729/Le_s%C3%A9isme_au_Chili_a_modifi%C3%A9_laxe_terrestre_et_raccourci_les_jours

Un sondage récent nous apprend que : « 6 français sur 10 redoutent une stagnation de leur salaire ».

Si l'échantillon sur lequel porte ce sondage est représentatif de la population active, il y a, sur 10 actifs, et en arrondissant, 2 fonctionnaires et 1 profession libérale.

Les professions libérales n'ont pas de salaire, et les fonctionnaires ne sont pas directement concernés par les baisses d'activité des entreprises.

Il faut donc lire « 6 français sur 7 redoutent une stagnation de leur salaire », soit 85%.

Le 7ème, il est déjà au chômage, et n'a plus de raison de s'inquiéter de la stagnation.

Une source ministérielle nous informait ce matin que malgré la grève dans les raffineries, il n'y a pas de risque de pénurie de carburant.

Dormez tranquille : cette même source nous expliquait en aout 2008 (1) que le gros de la crise était derrière nous.

(1) 3 semaines avant la faillite de Lehman Brothers