Après avoir répondu à l'offre raisonnable pour laquelle je n'avais pas les compétences et qui proposait un salaire trop bas, j'ai quand même eu droit à une invitation pour un entretien, auquel je suis allé, n'ayant rien de mieux à faire, sinon satisfaire mon conseiller pôle -emploi par des actions « positives » de recherche.

La taille des locaux dans lesquels j'ai été reçu, qui se limitent à deux petits bureaux dans un immeuble vieillot, comme la présence de 4 ou 5 « chargés de recrutement » (1) pendus au téléphone, m'ont rassuré quant au sérieux de la société.

La présentation qui m'en a été faite par la responsable des lieux, et certainement la seule salariée, ne laisse aucune place au doute : il s'agit d'une SSII qui fait aussi dans la vente de pipeaux.

Comme à l'accoutumé, il y aurait une hypothétique mission, en parfaite adéquation avec mon CV, mais pour laquelle il va être difficile d'obtenir une réponse dans la semaine, parce que vous comprenez « en ce moment, les gens sont en vacances, d'ailleurs je pars en congés dès demain ».

En clair : déjà qu'ici nous n'arrivons pas à placer les jeunes sur des postes dignes de ce nom, n'allez-pas vous imaginer que nous en avons pour des vieux comme vous.

J'ai quand même fait ma BA en passant cet entretien : à chaque jour suffit sa peine.

(1) Des stagiaires qui passent leur journée à chercher des CV et à laisser des messages sur tous les téléphones qu'ils arrivent à joindre