Ça n'arrive pas qu'aux autres : le demandeur d'emploi a été victime du piratage de sa carte bancaire.

Les « pirates », plus vraisemblablement des gros blaireaux qui ont mis la main sur un fichier de numéros, n'ont pas lésiné : plus de 800 euros d'achats divers en 3 jours.

Ma banque a immédiatement réagi en bloquant la carte, et m'a invité à déposer une plainte.

En fait de plainte, c'est au commissariat que je l'ai appris, il ne s'agit que d'une main courante : la banque étant obligée de me créditer les sommes indument prélevées, c'est elle qui est victime d'un préjudice et devra donc déposer une plainte.

Il n'empêche : que d'ennuis, de paperasses, et de temps perdu pour quelques crétins visiblement amateur, d'après leurs achats, de produits bas de gamme, de chaussures de mauvais goût, mais aussi de recharges pour leurs téléphones mobiles (eux aussi volés ou piratés?).

Inutile de préciser que j'ai toujours pris les plus grandes précautions lors de mes achats sur internet, et ce n'est pas forcément là qu'il faut chercher la source du problème.

Le policier que j'ai vu m'a dit qu'il lui arrive de recevoir des personnes victimes de piratage qui n'ont jamais fait d'achat sur internet, et dont la nouvelle carte, à peine reçue, était à nouveau frauduleusement utilisée.

Être prudent ne suffit donc pas : il faut scruter attentivement ses relevés de compte afin d'y déceler dès que possible des prélèvements douteux.

A bon entendeur, salut !