Peut-être est-ce du au récent séisme qui a modifié l'axe de la terre (1), mais il semble bien que le pôle emploi ait perdu le nord.
Il y a quelques jours, il me réclamait, à grand renfort de courriers recommandés, le remboursement d'un trop-perçu.
Ce que j'ai fait.
Début mars, j'ai déclaré mes heures travaillées en février, et, 2 jours plus tard, le pôle-emploi m'a fait part d'un virement vers mon compte.
C'est à n'y rien comprendre.
Il y a bien longtemps, quand on pouvait joindre un interlocuteur, j'avais averti cet organisme qu'il me versait à tort des indemnités.
Aujourd'hui, j'ai bien essayé d'appeler, mais je n'ai parlé qu'à des automates.
J'attends donc prochainement un courrier recommandé.
(1) http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4f8fe4fa-26a3-11df-81a5-5a38d3ff7729/Le_s%C3%A9isme_au_Chili_a_modifi%C3%A9_laxe_terrestre_et_raccourci_les_jours
Un sondage récent nous apprend que : « 6 français sur 10 redoutent une stagnation de leur salaire ».
Si l'échantillon sur lequel porte ce sondage est représentatif de la population active, il y a, sur 10 actifs, et en arrondissant, 2 fonctionnaires et 1 profession libérale.
Les professions libérales n'ont pas de salaire, et les fonctionnaires ne sont pas directement concernés par les baisses d'activité des entreprises.
Il faut donc lire « 6 français sur 7 redoutent une stagnation de leur salaire », soit 85%.
Le 7ème, il est déjà au chômage, et n'a plus de raison de s'inquiéter de la stagnation.
Une source ministérielle nous informait ce matin que malgré la grève dans les raffineries, il n'y a pas de risque de pénurie de carburant.
Dormez tranquille : cette même source nous expliquait en aout 2008 (1) que le gros de la crise était derrière nous.
(1) 3 semaines avant la faillite de Lehman Brothers
Il fallait oser, le pôle emploi l'a fait : il me réclame un remboursement.
J'avais pourtant dès mars 2009 prévenu cet efficace organisme d'une erreur dans ses versements, ce à quoi on m'avait répondu (pas par écrit, ça va de soi...) « pas de problème, c'est le nouveau mode de calcul ».
Mais voilà qu'en novembre (admirons, au passage, le temps de réaction), il se rend compte de sa bévue et me prévient que mes versements seront revus à la baisse.
En bon gestionnaire, et certainement à la vue des déficits colossaux qu'il continue d'accumuler, le pôle emploi me réclame maintenant un remboursement.
Son avidité s'accommodera de tous les moyens de paiement existants : chèque, mandat, virement, espèces.
Si je n'ai pas remboursé d'ici le 14 mars, j'aurais droit à une mise en demeure. Et pourquoi pas une garde à vue, pour l'exemple ?
A l'école primaire on disait : « donner : c'est donner, ... »