Hier, des salariés de Cap Gémini étaient en grève (*) sur un des sites toulousains qui emploie 60 personnes, au motif que leur activité doit être délocalisée en Inde.

C'est ennuyeux, la plupart d'entre eux s'étant installés sur Toulouse depuis 2003, à la création de cette activité, et tout allait bien jusque là.

Pour 20 des salariés, une proposition de reclassement a été faite, sur Grenoble.

La direction est à leur écoute, sans langue de bois, comme il se doit : « 25 personnes ont été vues pour une mobilité géographique dans le cadre de la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences ». Et les 35 qui n'ont pas été vues ?

Que ces salariés se rassurent, ils se sentiront bien moins seuls dans au cours des mois qui viennent : ils vont être rejoints par beaucoup d'autres.

En attendant, ils prévoient un comité d'accueil pour leurs collègues indiens la semaine prochaine.


(*) http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/14/523906-Delocalisation-de-Capgemini-les-salaries-veulent-rester-a-Toulouse.html