La NASA va prochainement lancer la sonde Kepler (1), du nom de l'astronome allemand du 17ème siècle, afin de rechercher des exoplanètes.

La particularité de cette sonde est de rechercher des planètes similaires à la terre, par leur taille, et situées dans la « zone habitable » de leur étoile, c'est à dire : « ni trop près, ni trop loin », avec une période de révolution d'environ un an.

Cette zone est supposée permettre l'existence d'eau liquide en surface, et être « propice à la vie », comme si la vie ne pouvait exister que sous cette forme aussi approximative qu'aquatique que nous lui connaissons.

La sonde embarque un capteur à faire pâlir les photographes les plus exigeants, de 95 méga-pixels, avec lequel elle observera pendant plus de 3 ans 100 000 étoiles similaires au soleil.

Il n'est bien entendu pas question de « voir » ces planètes, mais de les détecter par la différence de luminosité de leur étoile lorsqu'elles passent devant (ou derrière, ça dépend où on se place). La sonde peut détecter des changements de luminosité de 0,002%.

Peut-être verrons-vous bientôt des extraterrestres médusés par notre faculté à envoyer une sonde à 591 millions de dollars en ces temps de famine (2); à moins qu'ils ne soient eux aussi en proie aux mêmes désagréments.

(1) http://science.nasa.gov/headlines/y2009/20feb_kepler.htm
(2) http://www.lexpress.fr/actualite/monde/500-millions-de-dollars-pour-nourrir-le-monde_471991.html et http://go.worldbank.org/XDTCKZJO40